dimecres, 20 de maig del 2015

Laurette 1942, une volontaire au camp de Récébédou, à voir vendredi soir 22 mai vers minuit.


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TELEVISIÓN FRANCESA FR3 Viernes 22 de mayo a 0h15 :
http://www.cinemas-utopia.org/toulouse/index.php…

Les salles de cinema Utopia à Toulouse et Tournefeuille
CINEMAS-UTOPIA.ORG
Avant-première mercredi 20 mai à 20h30 à Toulouse, co-organisée avec France 3, suivie d'une rencontre avec le réalisateur Francis FOURCOU, en présence de l'équipe du film et de Carlos Bélinchon, Délégué Régional de France 3 Midi-Pyrénées (achetez vos places dès le 9 mai).
LAURETTE 1942, une volontaire au camp du Récébédou
Documentaire-fiction de Francis FOURCOU - France 2015 1h37mn - avec Philippe Caubère (le narrateur), Danielle Catala, Anna Liabeuf, Francis Azema, Jacques Saussine, Maurice Sarrazin, Corinne Mariotto, Barbara Tobola, Francis Fourcou... D'après le livre de Laurette Alexis-Monet, Les Miradors de Vichy.
Du 20/05/15 au 20/05/15 à Toulouse
Universelle, contemporaine, actuelle… L'histoire de Laurette pourrait bien être le symbole vivace des oublié-e-s de l'Histoire écrite par les vainqueurs, celle-là même qui cache dans les replis de ses jupes des compromissions inavouables, des médiocrités qu'elle tente de dissimuler. À la trousser on y retrouve la honte, le déni, la lâcheté, des pans entiers de « détails » qui démolirent des vies humaines… Mais on y trouve aussi des actes essentiels accomplis par de belles personnes. Tant de petites gens qui se mirent humblement au service des autres, d'une cause qu'ils savaient juste. Parmi ces résistants de la première heure, 30% étaient des femmes, seulement 0,6% d'entre elles furent comptées parmi les 1038 membres de l'Ordre National des Compagnons de la Libération ! 
Et ce n'est pas rien que l'aventure de Laurette Monet soit aujourd'hui mise en images. À travers elle, c'est comme une réhabilitation, un hommage général à toutes celles qui n'ont pas eu de médaille, à toutes les soldates inconnues… Non ! Ce n'est pas rien d'entendre ce récit toujours vivant et vibrant tant d'années après. Il résonne en nous comme une évidence. Comme le cri d'un humanisme jamais renié.
 

Août 1942. Laurette Monet a dix-neuf ans. Une fille bien campée sur ses deux jambes. À la fois discrète et lumineuse, qui ne se la joue pas. Docile, sage, bien élevée. Quand elle devient co-équipière à la Cimade, elle n'envisage certainement pas l'étendue de ce à quoi elle s'engage, qui la dépassera, elle, la protestante. Elle va juste là où on lui dit qu'il y a besoin de soutien. C'est ainsi qu'un beau matin elle atterrit au camp du Récébédou, sur la commune de Portet-sur-Garonne, à quelques kilomètres de Toulouse – où champignonne désormais une vaste zone commerciale.
 
Le Récébédou, c'est un des deux cents camps mis en place, non par les Allemands mais par la France, où 600 000 personnes transiteront, plus victimes que criminelles. Ce sont des réfugiés, qui fuient des dictatures ou que ces dernières ont expulsés : Espagnols, Allemands, Autrichiens, Juifs, apatrides, Gitans, Français réfractaires au STO… Des hommes, des femmes de tous âges, des enfants… Tous arrêtés par la police française…
Ce « camp-hôpital », le régime de Vichy veut en faire un lieu exemplaire, humanisé, s'en servir comme outil de propagande. C'est ainsi que des journalistes pourront venir filmer, que des organisations telles que la Cimade vont être autorisées à y pénétrer. Mais vite les conditions se dégradent : manque de médicaments, de nourriture. Pour beaucoup il deviendra un mouroir… Et Laurette de se sentir si petite, si inutile parfois. Elle est juste une oreille qui écoute, une main qui se tend. Et cela lui semble si peu… Jusqu'au jour où elle saura qu'elle n'a plus le choix : « Je me suis dit que c'en était assez, il était temps de désobéir à la loi des hommes ». Une phrase au-delà du temps. Une phrase au-delà des frontières. Une phrase de laquelle naissent toutes les résistances…

Avec de tous petits moyens, grâce à un financement participatif et à la grande solidarité de toute son équipe, Francis Fourcou a réalisé un film beau et humble, à l'image de Laurette. Efficace et touchant, mêlant judicieusement scènes jouées, témoignages, images d'archives déterrées au fin fond des studios américains, qu'il décortique inlassablement pour nous rendre notre mémoire. Film actuel et essentiel : les camps de rétention sont de plus en plus nombreux dans le monde, même si ce ne sont plus ceux du temps de l'occupation nazie… Et on se souviendra que ceux à qui on rend hommage aujourd'hui étaient les désobéissants civils d'alors…
  • Laurette 1942, une volontaire au camp du Récébédou, à voir vendredi soir 22 mai vers minuit

    Un documentaire-fiction du toulousain Francis Fourcou d'après le livre de Laurette Alexis-Monet, Les Miradors de Vichy (Editions de Paris), une jeune femme engagée dans la Cimade qui découvre la réalité des camps d'internement français du Midi de la France dans la période sombre des années 40...
    • Par Guiseppin Marie-France
    • Publié le 19/05/2015 | 20:14 , mis à jour le 19/05/2015 | 20:14
    © ecransud
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    Eté 1942, Laurette Monet a 19 ans, elle est protestante, étudiante en théologie à Montpellier, et elle décide de s’engager,… Un engagement audacieux alors que la France occupée de Vichy, aux lois républicaines bafouées, à l’antisémitisme affirmé, interne jour après jour des milliers de femmes et d’hommes : juifs, républicains espagnols gens du voyages, opposants politiques de tout bord, …

    Extrait :
    Une coproduction
    Ecransud/Just Films Barcelona
    Avec la participation de
    France Télévisions et Médias du Sud

    un film de Francis FOURCOU

    Scénario et adaptation : Francis FOURCOU et Marc KHANNE
    d’après le livre de Laurette Alexis-Monet (éditions de Paris)


    Musique Originale composée et dirigée par Denis BARBIER

    Avec
    Anna LIABEUF, Barbara TOBOLA, Fabrice TEPASSO, Corinne MARIOTTO, Francis AZEMA, Danielle CATALA

    Et la participation de Maurice SARRAZIN dans le rôle du Cardinal Saliège

    Narrateur : Philippe CAUBERE


    Tournage à la gare de Martel © ecransud
    © ecransud Tournage à la gare de Martel

    Cet été 1942, où tout bascule, cet été de la rafle du Vel d’hiv, des rafles généralisées de la Gestapo et de la police française, cet été des grandes déportations, Laurette, qui n’est pas majeure, devient équipière de la Cimade, une organisation créée par des protestants pour aider et protéger les plus démunis dans les 200 camps français. La suite ? Laurette arrive au Récébédouprès de Toulouse, et découvre la condition des internés et déportés de l’Europe asservie : torture des interminables appels, dysenteries, typhoïde, gale, poux, malnutrition,…

    © ecransud
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    Au Récébédou, avec les équipiers, son camarade et Blanche de Montmollinjeune déléguée de la Croix Rouge suisse, Laurette va être confrontée à l’épouvante des déportations d’août 1942 organisées par la police de Vichy aux ordres de la Gestapo. Terrible été 42, où plusieurs convois, partant du Récébédou, emmènent les internés au camp de Drancy, puis, trois convois à destination d'Auschwitz avec 349 Juifs venant du Récébédou,… en zone libre. Cet été là, lucide, avec bravoure, face à ces antichambres de la « solution finale », la foi protestante de Laurette bascule dans ce qui sera sa Résistance.

    © ecransud
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    Entrelacée avec les scènes suivant silencieusement aujourd’hui Laurette âgée de 70 ans dans ces camps de l’ex « zone libre », dans leur « mémoire » , nous écouterons des femmes, témoins uniques, témoins exceptionnels qui vous confieront le chemin qui fut le leur : Angèle Bettini, le 5 novembre 1940, avec des camarades jeta des tracts sur le cortège de Pétain en visite à Toulouse et fut internée 4 ans, Edith Moskovic, internée avec ses 8 frères et soeurs au Récébédou, enfant cachée, sauvée par un geste d’humanité, des tziganesdes républicains espagnols,Florence Malraux, enfant visitant son oncle Juif Badois, Thérèse, Tzigane raflée,Marion Wiesel, jeune juive transférée de Gurs au RécébédouMaria, fille d’un Républicain espagnol exilé,…..des femmes diront ce qu’il advint cet été là, où tant et tant de gens périrent.

    Voilà le récit hors du commun de ce film : l’histoire d’un coeur qui bat, celui de Laurette.